Découvrez les oiseaux de notre territoire avec Michel Brugière !

Chaque mois, Michel Brugière vous proposera un article dédié aux oiseaux de notre commune. Ce premier article est consacré au rossignol philomèle.

 

 

Et en octobre, ne manquez pas la conférence animalière que Michel Brugière animera à la Maison des Projets. Plus de détails à venir !

 

 

 

 

Michel Brugière est né dans un petit village de Touraine au bord de la Loire. Photographe amateur passionné par l’ornithologie depuis son plus jeune âge, retraité depuis 2003, il se consacre pleinement à la photographie de cet univers.

Sa passion naît très jeune : dès l'âge de 14 ans, avec un jouet en bois de sa propre invention imitant un appareil photo "clic clac", il prenait virtuellement en photo les animaux de la ferme de ses parents à Savigny-en-Véron, en Touraine.

Dès lors, il commence à économiser pendant sa formation d'apprenti maréchal-ferrant pour s'acheter son premier appareil photo, un véritable appareil bien loin du jouet en bois !

Le temps passe et sa passion se renforce. Il devient pompier professionnel à Rambouillet; la photographie animalière devient alors pour lui une respiration, un moment pour changer d’air, se ressourcer, et s’imprégner des couleurs et des odeurs du monde vivant.

 

 

"J'adore les milieux sauvages, marais, roselières, forêts, sentiers isolés et parfois les pelouses calcicoles pour photographier quelques orchidées et autres fleurs sauvages. Mon souhait, à travers mes prises de vues, est de partager l'existence des animaux, de souligner la beauté des plumages et de saisir l'instant d'une posture. Ma passion va bien au-delà d'un simple amusement aujourd'hui.

Je pourrais vous en parler pendant des heures, de mes souvenirs de prises de vues et de mes attentes interminables pour capturer l'image parfaite.

Des anecdotes, j'en ai plein ma besace : du martin-pêcheur au tétras lyre, en passant par le guêpier d'Europe et bien d'autres ; des levers à l'aube aux longues heures d'attente, des émotions extraordinaires...

 

Aujourd'hui, pris dans les filets de ma curiosité et de la beauté, je continue d'arpenter les chemins d'Eure-et-Loir et d'autres coins de France et vous propose de voyager avec moi à travers ces chroniques"

 

 

 

 

Rossignol philomèle (Luscinia megarhynchos)

 

Famille : Muscicapidés

Longueur : 15 à 17 cm, poids de 18 à 27 grammes.

Le rossignol nocturne proprement dit, au chant réputé.

Son plumage est brun avec la queue rousse.

 

 

Admirable chanteur, que l’on entend mais que l’on voit rarement, le rossignol est à l’origine d’un grand nombre de récits mythologiques, de légendes et récits populaires. Le chant du rossignol philomèle est l’un des chants d’oiseaux les plus mélodieux. Lorsque l’oiseau chante, on dit qu’il "gringotte". Son répertoire vocal est complexe, comprenant plus de 150 vocalisations différentes selon les scientifiques. Il chante aussi bien de jour comme de nuit, à la différence de la majorité des autres espèces d’oiseaux qui chantent uniquement le jour.

 

Le rossignol philomèle est un oiseau migrateur. À l’automne, il migre vers l’Afrique pour y passer l’hiver. Il ne reviendra qu’au printemps (avril à septembre) pour se reproduire. L’oiseau est territorial, surtout lors de la période de reproduction et de nidification. Son chant sonore est utile pour indiquer sa présence aux intrus potentiels.

 

Le nid est placé près du sol, dans un buisson, à moins de 40 cm de hauteur. Il est parfois camouflé directement sur le sol. Le nid est construit à l’aide de végétaux (brindilles, feuilles, herbe, aussi avec des plumes ou du poil). Il y a 1 à 2 couvées par an, 4 à 5 œufs par couvée, avec une période d’incubation de 13 à 15 jours ; seule la femelle couve les œufs.

 

Les poussins sont nourris par les deux parents, et l’envol des petits se fait au bout de 2 à 3 semaines environ.

 

L’espérance de vie du rossignol philomèle est de 4 à 6 ans. Le rossignol philomèle n’est pas une espèce menacée en France, cependant la dégradation de son habitat est une menace réelle pour l’espèce à moyen terme.

 

 

 

 

Crédit Photos Michel Brugière